La voix du silence
Cassandre, l’héroïne mythologique, rêve chaque nuit des malheurs à venir. Elle sait les violences qui sont survenues et surviennent encore en temps de guerre. Mais Cassandre n’a personne pour entendre, ni croire l’insupportable vérité que sa parole répand. Alors, elle attend depuis trois mille ans. Elle espère qu’après tant de sang versé, les consciences évoluent. Jusqu’au jour où elle comprend que cet espoir est vain. Une société pacifique contient en elle autant de violence qu’un pays en guerre ; seulement celle-ci est invisible, insidieuse. Elle survit grâce au silence, à la complaisance, et s’insère dans toutes les sphères sociales, jusque dans nos espaces les plus intimes. La metteuse en scène et autrice Gwendoline Destremau s’empare du mythe de Cassandre pour évoquer les violences sexuelles. Violer un corps, comme envahir un pays. La voix de Cassandre, interprétée magnifiquement par Clara Koskas, se libère enfin. Ce que les mots ne peuvent nommer, c’est le violoncelle d’Ariane Issartel qui l’exprime. D’un ruisseau, la parole devient fleuve, et emporte tout sur son passage. Devenir fleuve pour que nous osions l’être à notre tour.
Résidence, coproduction Quai des rêves
Écriture et mise en scène Gwendoline Destremau
Jeu Clara Koskas | Violoncelle Ariane Issartel
Production et diffusion Marion Destienne
La voix du silenceTHÉÂTRE
© Tomy Cadic
Coproduction : Quai des reves-Scene de territoire de Lamballe-Armor. Soutiens : L’Arche - Le Sillon-Tréguier, Le Sémaphore-Trebeurden, Le Grand Pré-Langueux, Le Département des Côtes d’Armor et le Lavoir Moderne Parisien
Coproduction : Quai des reves-Scene de territoire de Lamballe-Armor. Soutiens : L’Arche - Le Sillon-Tréguier, Le Sémaphore-Trebeurden, Le Grand Pré-Langueux, Le Département des Côtes d’Armor et le Lavoir Moderne Parisien